Jacques Viesvil
Jacques Viesvil, pseudonyme de Jacques Delporte, né à Charleroi le 4 décembre 1993. Poète, parolier, nouvelliste, scénariste. Diplômé de l'Ecole Normale de Morlanwez, il a enseigné en qualité d'instituteur, de professeur de français et d'actualités. Il entre en poésie dès l'âge de 15 ans. Il n'en sortira plus. La résonance des sonorités, la frappe des images, la fluidité du rythme verbal ne le quitteront plus. Une passion tout en rigueur qui le mènera, par livres et par chansons, de la poésie au théâtre. Membre de la SABAM depuis 1963. Administrateur depuis 2000, il fait également partie de la Commission des Admissions et Déclarations. Président de la Commission Classification Textes. Président de la Commission Arts Visuels. Ambassadeur de la paix à Genève. Devenu membre d'honneur de la société des Poètes français en 2015.
Nous tenons à remercier Monsieur Viesvil de nous avoir offert son ouvrage "Si je vous dis : Escaut" dans lequel il a écrit une poésie sur l'Eauette.
Colette Despois
Colette Despois est née à Paris,d’une mère irlandaise et d’un père français.
Agrégée d’anglais à vingt-trois ans, elle enseigne dans le Nord de la France, région qu’elle n’a plus quittée depuis lors. L’accueil des gens du Nord, la proximité des Iles Britanniques et des points communs avec l’Irlande du Nord sont autant de raisons et de liens supplémentaires confortant cet attachement profond. Sa passion pour l’Abbaye de Vaucelles, au sud de Cambrai, est née des visites guidées qu’elle en a faites pour des visiteurs français et étrangers. Elle est toujours guide et bénévole à l’Abbaye. C’est ainsi que forte d’une histoire riche et prestigieuse, Vaucelles est devenu le cadre de ses romans.
Bibliographie :
- Chocolat noir, paru le 02/06/2005
- Le chant des pierres, paru le 01/12/2010
- La couleur des orchidées, paru le 05/04/2012
Le chant des pierres :
Pascal et sa famille viennent d’emménager dans le village des Rues des Vignes, au sud de Cambrai. Chacun essaie de se remettre d'un événement douloureux. Mais Apolline, dont le comportement a changé du jour au lendemain, persiste dans son mutisme et inquiète son père, qui désespère de retrouver l’enfant enjouée qu’elle était avant le drame. C’est compter sans le charme des lieux et la magie des rencontres… Trop beau pour être vrai ? Peut-être, sauf pour celui qui consent à retrouver un cœur d’enfant et, en disant oui à la vie, apprend à discerner à travers le voile du quotidien, le royaume de tous les possibles. C’est dans une telle disposition du cœur qu’il convient de lire ce conte moderne qui a pour décor l'Abbaye de Vaucelles.
La couleur de l'orchidée :
Claire, la guide du Chant des pierres, ne laisse pas Pascal indifférent et semble elle-même éprouver plus que de la sympathie pour le père d’Apolline. Alors, pourquoi cherche-t-elle par tous les moyens à l’éviter depuis quelque temps ?
Une rencontre insolite à l’abbaye de Vaucelles va la pousser dans ses retranchements et l’obliger à revenir sur un événement du passé qui l’empêche d’aller de l’avant.
Ce petit roman qui fait suite au Chant des pierres, paru en 2011, bien qu’il puisse être lu indépendamment, constitue le deuxième volet d’un diptyque mettant en scène la prestigieuse abbaye cistercienne du nord de la France.
Gustave DRON
Maire de Tourcoing, Sénateur du Nord et avant tout médecin et homme d'action :
Né le 21 octobre 1856 à Marcoing, Gustave Dron effectue ses études secondaires au Collège de Cambrai et médecine sur Paris. il est reçu docteur à 25 ans et installe son cabinet à Tourcoing où il épouse Maria Lenoir, fille du chef du parti républicain.
Il devient maire de Tourcoing, en 1889 jusqu'en 1919 et de 1925 à sa mort et aussi député en 1889. Républicain antirévisionniste, il s'engage dans sa circulaire électorale, à s'occuper principalement des réformes sociales et des questions d'affaires. Ainsi, il inscrit l'éducation physique dans son programme d'hygiène sociale et il fait construire une piscine avec bains et vapeur et rend obligatoire la natation à tous les élèves de la ville de Tourcoing en 1904.
Sénateur en 1914, il reste dans sa ville occupée. Soupçonné d'espionnage par les Allemands en 1918, il est arrêté et écroué à Saint-Gilles en Belgique. Devant être transféré en Allemagne, l'Armistice survient à temps et il est libéré. En 1922, Gustave Dron fait construire dans sa ville d'origine Marcoing un préventorium pour soigner les enfants handicapés et à la santé fragile. Ce bienfaiteur meurt en cours de mandat le 17 août 1930, à Tourcoing, avant de voir achever son œuvre. Le président Paul Doumer, lors de la séance de rentrée du 4 novembre prononce son éloge funèbre.
Henry TANDEY : un homme qui aurait pu changer le cours de l'histoire
Pendant la première guerre mondiale, sur le territoire de Marcoing, un soldat britannique nommé Henry Tandey a sauvé la vie d'un soldat allemand blessé, qui a été plus tard identifié comme étant Adolf Hitler, un court métrage retrace cet instant historique!!!
Le soldat anglais qui n'a pas voulu tuer Hitler
Lorsqu'il s'est trouvé face à un soldat allemand blessé en 1918, un soldat anglais qui était sur le point de tirer a regardé cet homme à terre qui le fixait droit dans les yeux, s'attendant à mourir, et voyant qu'il était blessé, il a renoncé à l'abattre. Il s'agissait d'Adolf Hitler et celui-ci a raconté cet épisode à de nombreuses reprises.
Il avait dit à Neville Chamberlain, le premier ministre britannique, lorsqu'il est venu le voir en Bavière à Berchtesgaden, en lui montrant un portrait du soldat:
Cet homme a été si prêt de me tuer que j'ai pensé ne jamais revoir l'Allemagne.
Il a ensuite demandé à Chamberlain de remercier ce soldat. Qui était ce soldat? Il s'agissait de Henry Tandey et les faits se sont déroulés le 28 novembre 1918 en France, près du village de Marcoing. La position du régiment d'Hitler ce jour (Le 16ème régiment d'infanterie de Bavière) a été vérifiée historiquement. En outre on sait aussi de façon certaine qu'il possédait un tableau représentant le soldat Tandey à la bataille d'Ypres, il l'avait demandé au régiment de celui-ci de lui envoyer une copie de ce tableau réalisé par Fortunino Matania.
Le soldat anglais qui est mort en 1977 avait lui une vision différente des choses:
Si seulement j'avais imaginé ce qui s'est passé ensuite... Quand j'ai vu le nombre de personnes, femmes et enfants qu'il a tué, je suis désolé...
D'autant qu'Hitler a envoyé plus de 9000 bombes volantes sur Londres, et que Tandey a failli à deux reprises périr dans ces bombardements. Il a eu toute sa vie du remord de ne pas avoir pressé sur la détente…